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Ville de Morlaix
Lorsque naît Tristan Corbière, le 18 juillet
1845 à Ploujean dans le manoir de Coat Congar,
Morlaix n’a pas de gare mais un port très
animé notamment grâce à la «Compagnie
du Finistère», une compagnie de bateaux à vapeur
dirigée par Edouard Corbière, qui, depuis
6 ans, assure chaque semaine la liaison Morlaix / Le
Havre aller et retour.
Edouard et Tristan Corbière, le père et
le fils, meurent tous les deux, trente ans plus tard
en 1875.
Le viaduc est alors construit depuis dix ans et la ville
est parmi les premières en Bretagne à être éclairée
au gaz. Que de changements ils auront vécu. Pendant
cette période, la ville de Morlaix est entrée
de plain-pied dans la modernité et elle le leur
doit en partie. L’oncle maternel du poète,
Edmond Puyo, qui est à cette époque le
Maire de la ville, installe la bibliothèque à l’Hôtel
de Ville, là où se trouve l’actuelle
bibliothèque du Patrimoine écrit : «Les
Amours Jaunes».
Maîtres en littérature, Edouard, le romancier
et Tristan, le poète auront, par leur ouverture
d’esprit, compté parmi les multiples évolutions
de ce riche XIXème siècle.
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Les Bibliothèques de la ville de Morlaix
La constitution et le développement du fonds Corbière,
essentiels à l’identité de la ville, incombent à la
bibliothèque municipale.
C’est pour nous un devoir, et ce n’est pas un hasard si l’une
des bibliothèques
de la ville, celle du patrimoine écrit, s’appelle « Les
Amours Jaunes ».
Enracinés dans la cité morlaisienne, les Corbière ont atteint,
chacun dans leur domaine, une grande universalité.
Né sous la Révolution Française, marin, journaliste, père
du roman maritime, Edouard Corbière, d’aventurier se fait bourgeois
et devient Conseiller Municipal et Vice-président de la Chambre de Commerce
de Morlaix.
Tristan Corbière, poète inclassable, poète maudit, ni symboliste
ni parnassien, ne sera reconnu que bien plus tard par les surréalistes
comme l’un
des leurs.
De leur mémoire, de leur actualité toujours bien présente,
nous continuons d’enrichir le fonds qui leur est consacré.
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Les Corbière au Musée de Morlaix
Édouard Corbière « père
du roman maritime », marin, journaliste,
homme d’affaire, fondateur de la compagnie de
steamers Morlaix – Le Havre, et son fils Tristan, « le
poète maudit », mort tous les deux
en 1875, le fils, de santé fragile, d’avoir
vécu trop intensément sa vie d’artiste
bohème, le père sans doute de désespoir
mais après une vie tout aussi intense de polémiste
et d’entrepreneur.
Edouard Corbière avait pour épouse la
sœur d’Edmond Puyo, le fondateur du musée.
Edouard Puyo leur frère aîné, architecte
et peintre est représenté dans les collections
par plusieurs œuvres, tout comme Constant Puyo,
chef de file de la photographie pictorialiste en France,
fils d’Edmond et donc cousin germain de Tristan.
Depuis 1975 date de la première exposition consacrée à Tristan,
pour le 100è anniversaire de sa mort, le Musée
de Morlaix s’est considérablement enrichi
d’œuvres et d’objets, de témoignages
et d’hommages, notamment d’artistes contemporains,
relatifs aux illustres écrivains morlaisiens.
Parmi ces œuvres figurent des portraits dont celui
du sculpteur Antoine Bourdelle. Deux versions sont conservées à Morlaix,
le double portrait en bronze, réalisé en
1912 par le sculpteur Antoine Bourdelle à l’occasion
d’un premier hommage à Morlaix, placé sur
le Cours Beaumont, rive droite du port, et au musée,
un autre version de la même œuvre mais ne
comportant que le buste de Tristan.
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